Au revoir Salémata ! Nous nous sommes rassemblés très tôt le matin pour dire au revoir à nos familles d’acceuil et Pierre et sa famille afin de prendre deux sept-places pour aller vers Kedougou mais les chauffeurs prévus ne sont pas venus. Après quelques coups de téléphones Isabelle, notre héroïne a organisé deux autres véhicules dont un des deux n’avait pas l’air assez confiable. Malgré nos doutes le trajet s’est passé la première fois sans aucune panne. Arrivé à Kedougou nous avons assisté à une émission de radio communautaire présenté par Carim. Après un bon repas chez lui nous avons continué notre trajet vers l’arrêt de bus de la compagnie Teranga (A l’origine, c’était prévu de prendre une autre compagnie mais notre correspondance avait été spontanément supprimé… à la manière sénégalaise).
Embarquement tranquille, places au milieu du bus, climatisation naturelle (fenêtres et porte n’ont pas bien fermés) douche de poussière gratuite, une seule pause de pipi pendant 13 heures de voyage, musique de « rap » pendant toute la nuit, arrêté tout le temps par la police, douane ou d’autres personnes « officielles », passager clandestine dans le couloir, dépassements mortelles. Tous ces éléments décrivent le confort de voyage chez Teranga mais malgré tous ces désagréments nous sommes arrivés à 06 heures le matin dans l’hôtel. Le sommeil nous a envahi au bout de quelques minutes dans nos lits.
Ralley Kedougou – Dakar oder das Teranga-Race
Auf Wiedersehen Salémata ! Am Sonntagmorgen trafen wir uns sehr früh, um uns von unseren Gastfamilien und Pierre zu verabschieden. Ursprünglich sollten wir mit zwei Autos aus Dindéfélo nach Kedougou gelangen – die Fahrer kamen jedoch nicht. Die Planänderung ergab, dass uns kurzfristig Autos vor Ort organisiert werden mussten und wir uns mit zwei Sieben-Sitzern, von denen einer in einem etwas fragwürdigen technischen Zustand war, auf die Reise begaben. Trotz unserer anfänglichen Zweifel, was die Fahrtüchtigkeit des Autos anging, erreichten unser Ziel über die holprigen Straßen erstmalig ohne Panne. In Kedougou angekommen, nahmen wir an einer Radiosendung von Carim teil und erhielten zuvor eine Einführung in die Arbeit des Kommunalradios von Kedougou. Nach einem guten Essen bei Carim ging unsere Reise Richtung Dakar weiter. Wir machten uns auf zur Busstation des Busunternehmens Teranga. Eigentlich hatten wir vor die Rückreise mit einem anderen Busunternehmen anzutreten. Dieses hatte uns jedoch kurzfristig alle Tickets storniert – keine große Überraschung.
Ruhiger Einstieg, Plätze in der Mitte des Busses, natürliche Klimaanlage (Fenster und Türen ließen sich nicht richtig schließen), gratis Staub-Dusche, eine einzige Pipi-Pause auf einer Reise von 13 Stunden, ununterbrochene Beschallung durch Rap-Musik, häufige „höchst seriöse“ Polizei- und Zollkontrollen, Ein- und Ausstieg von „blinden Passagieren“, mörderische Überholmanöver. All das beschreibt den Reisekomfort bei Teranga. Dennoch kamen wir heil um 6 Uhr morgens in unserem Hotel an. Als wir in unseren Betten lagen, übermannte uns der Schlaf innerhalb weniger Minuten.